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deux cent trente hommes d’équipage. Le Pélican vire de bord, et court sur le Hudson-Bay qui s’efforce d’entrer dans la rivière Sainte-Thérèse.

— À l’abordage, mes enfants ! crie d’Iberville.

Mais comme on va jeter les grapins, le commandant anglais amène son pavillon et met bas les armes. Le Derring fuit vers le Nord, et d’Iberville lui donne aussitôt la chasse ; mais, pour le moins aussi fin voilier que le Pélican, l’anglais a pris de l’avance, et il faut renoncer à le rejoindre. Du reste le Pélican avec ses agrès coupés, ne peut forcer de voile. Une forte voie d’eau s’est aussi déclarée à la ligne de flottaison qu’un boulet a trouée. Il faut virer de bord pour réparer les avaries. Pendant ce