Aller au contenu

Page:Marmette - Les Machabées de la Nouvelle-France, 1878.djvu/143

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 143 —

Avant de suivre d’Iberville à la Louisiane, nous allons, afin de n’avoir point à revenir sur nos pas, esquisser en peu de mots la fin de la carrière de deux de ses frères, M. de Longueuil et de Maricourt.

M. de Longueuil avait épousé, en 1682, mademoiselle Claude Élizabeth Souard, sœur de M. le chevalier Dominique Souard d’Adoucourt, brigadier des armées du Roi. Les nombreux services rendus par M. de Longueuil, comme militaire, comme interprète et comme ambassadeur chez les Iroquois, avec lesquels il conclut plusieurs fois la paix, grâce à son habileté consommée et à sa connaissance parfaite du caractère de ces sauvages, lui valurent les bonnes grâces de Louis XIV, qui le créa baron en 1700, et érigea sa seigneurie de Longueuil en baronnie, faveur qui ne fut accordée qu’à très