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rang des richesses du pays, il place le commerce des pelleteries qu’il évalue à deux millions cinq cent mille livres par an pour les débuts ; viennent ensuite les mines de cuivre et d’argent dont il indique les gisements du côté des Pains, près du Nouveau-Mexique :[1] enfin il insiste surtout sur les ressources qu’on peut tirer de l’agriculture et du bois de la contrée pour la construction des vaisseaux. « Il serait nécessaire, dit-il, d’envoyer en Louisiane surtout des laboureurs, afin qu’on ne soit plus obligé d’y faire passer des vivres. On y pourra construire des vaisseaux de telle grandeur que l’on voudra sur l’île du Massacre (l’île Dauphine). Ayant les vivres là à bon compte, on y

  1. On reconnut malheureusement par la suite que ces mines n’étaient pas aussi riches qu’on l’avait d’abord supposé.