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à ses parents, s’engageant à élever cette nièce comme leur propre fille et à la faire leur héritière. « Catherine n’avait alors qu’un an, dit l’auteur de l’Histoire de la colonie française ; et comme Monsieur et Madame Primot prirent le plus grand soin de l’éducation de cette enfant, ayant pour elle une affection de père et de mère, elle fut considérée dans la colonie comme leur propre fille et appelée de leur nom. Ayant remarqué les heureuses dispositions de cet enfant, Madame Primot s’était plus particulièrement appliquée à former son esprit et son cœur. Elle eut la joie de voir ses efforts couronnés de succès. Dès l’âge de quatorze ans, Catherine annonçait ce qu’elle serait un jour : une mère de famille accomplie et un modèle achevée de vertu pour toute la colonie. »