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Page:Marmette - Les Machabées de la Nouvelle-France, 1878.djvu/91

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que temps sur les lieux pour y rétablir les affaires de la compagnie du Nord ; et puis, ayant envoyé les prisonniers anglais en France, ainsi que les pelleteries enlevées aux ennemis, et laissant le commandement du poste à son frère Maricourt, il se rendit par terre à Montréal.

L’année suivante, 1688, nous retrouvons M. LeMoyne de Sainte-Hélène dans une grande expédition que M. Denonville entreprit contre les Iroquois-Tsonnontouans qui avaient encore une fois fait preuve de leur perfidie ordinaire. M. de Callières commandait l’avant-garde formée de trois compagnies composées de français nés dans le pays. Ces troupes étaient soutenues à droite par trois cents sauvages chrétiens commandés par M. de Sainte-Hélène ; à gauche venait un autre corps de sauvages, tandis que le gou-