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vaisseau qui l’avait amené étaient revenus les Iroquois qui avaient survécu à leur captivité en France, et parmi eux se trouvait un chef Goyogouin nommé Ouréouaré dont M. de Frontenac avait su gagner la confiance et l’amitié pendant la traversée. Son intention était d’abord d’user d’esprit de conciliation avec les Iroquois, et il pensait que l’amitié d’Ouréouaré lui serait très-utile pour atteindre ce but. Mais comme il fallait, en même temps, venger le massacre des victimes de Lachine, il décida de punir les fauteurs de cette boucherie, c’est-à-dire les colons anglais qui en avaient inspiré l’idée aux sauvages. Il organisa, coup sur coup, trois expéditions pour prouver aux habitants de la Nouvelle-York et de la Nouvelle-Angleterre qu’il nous restait encore assez de force pour aller les châtier chez eux de leur perfidie. Ces trois