Dignes des loz, et des gloires supremes :
Dont decorez sont voz clers Dyadesmes.
Si m’esbahys, qui vous a meuz ensemble
Avoir debat ?
Minos (comme il me semble)
Tu doibs sçavoir, et n’es pas ignorant,
Qu’oncq ne souffris homme de moy p
Ne qui à moy fust pareil, ou esgal :
Mais tout ainsi comme l’aigle Royal
Estend son vol plus pres des aërs Celestes,
Que nul oyseau, par belliqueuses gestes
J’ay surmonté tous humains aux harnoys :
Parquoy ne veulx que ce Cartaginoys
Ayt bruyt sur moy, ne costoie ma chaize.
Or convient donc, que l’ung de vous se taise,
Affin que l’autre ayt loisir, et saison,
Pour racompter devant moy sa raison.
Certes Minos, ceulx je repute dignes
D’estre eslevez jusques aux cours divines
Par bon renom, qui de basse puissance
Sont parvenuz à haultaine accroissance
D’honneur, et biens, et qui nom glorieux
Ont conquesté par faictz laborieux :
Ainsi que moy, qui à peu de cohorte
Me departy de Cartaige la forte,
Et en Sicile, où marcher desiroie,
Vers 2 1 . Dignes de lo% & de gloires fuprefmes (a) .
(a) G. Tory, 1532 ; I. de Channey ; P. Roffet, 1534 & 1535 ; Éd. 1537.
(1) L’entrée en matière eft toutes ces formules de politeffe,
plus brève & moins déclama- l’auteur grec fe contente de faire
toire dans Lucien. Marot a cédé dire à Minos fur un tonde brufdès
le début à un fâcheux défir querie dédaigneufe : Oùxoûv ëv
de développement qui l’a plus (Jiipsi Éxâ-repo ; eittoctw. 2ù 8k 7tpô)Toç,
d’une fois fourvoyé. Sans uferde 6 Ai’ëuç, Xs-ye.