composition et de la publication des poèmes de Marot, a exposé les conséquences de ses recherches pour l’histoire de l’art du poète [1] . Simultanément, M. Ph. Aug. Becker, professeur à l’Université de Leipzig, poursuivait des recherches analogues et précisait à son tour les mérites originaux de Marot poète [2]. Enfin, M. Henri Guy, recteur de l’Université de Grenoble, consacrait tout le second volume de son histoire de la poésie française à Clément Marot et à son école, s’attachant à dépeindre, d’après l’œuvre, la physionomie mobile et diverse de maître Clément [3].
Décidé à respecter le travail de Georges Guiffrey, je n’ai pas cru pourtant devoir imprimer son commentaire lorsqu’il était en contradiction avec les résultats incontestables des travaux de nos érudits modernes. Sur les points douteux, j’ai maintenu son opinion. Bien plus, j’ai imprimé quelques pièces jusqu’à ce jour inédites, tirées de recueils manuscrits du xvie siècle, où elles sont anonymes, et que personnellement j’hésiterais à attribuer à Marot. Mais j’ai estimé que, dans le doute, c’était l’opinion de Guiffrey qui devait l’emporter. A la critique de la discuter.
Les neuf premières feuilles de ce tome (pages 1 à 128) ont été préparées pour l’impression (texte et notes) par M. Robert Yve-Plessis, au travail de qui le reste du volume est redevable souvent. Je tiens à le
- ↑ Pierre Villey, Recherches sur la chronologie des œuvres de Marot {Bulletin du bibliophile, 1920-1922). — Tableau chronologique des publications de Marot (Revue du XVI e siècle, 1920- 1921). — Marot et Rabelais (Bibliothèque littéraire de la Renaissance. Paris, Edouard Champion, 1923).
- ↑ Ph.-Aug. Becker, Clément Marot, sein Leben und seine Dichtung. Munich, Max Kellerer, 1926.
- ↑ Henri Guy, Histoire de la poésie française au XVI e siècle, tome II. Clément Marot et son école. Paris, Edouard Champion, 1926.
