Page:Marot - Les Œuvres, t. 4, éd. Guiffrey, 1929.djvu/13

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déclarer, d’abord parce qu’il faut rendre à chacun ce qui lui est dû, et aussi parce que je n’acquiesce pas à toutes ses opinions ; en particulier, je ne suis pas d’accord avec lui lorsqu’il se refuse à voir dans l'Anne de Marot la fille du bâtard d’Alençon : cette identification proposée par M. Lefranc me paraît incontestable, encore que les poèmes dédiés à Anne ne soient peut-être pas tous adressés à la même Anne.

Une édition critique n’est pas chose aisée à réaliser, surtout lorsqu’elle comporte comme celle-ci des caractères variés et, en raison de l’abondance ou de l’étendue des notes, des difficultés de mise en pages. Ma tâche a été facilitée par l’adresse et le soin des typographes. Je suis heureux de leur donner ce témoignage de satisfaction.

Jean Plattard.
Poitiers, 1er octobre 1929.