Page:Marsile - Liola ou Légende Indienne, 1893.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
65
LA PÊCHE.


Une voix.

Son bras arrête la foudre
Quand elle tombe des cieux !
Et son souffle fait dissoudre
Les monts superbes en poudre,
Comme la neige, à nos yeux !

Une voix.

Mais, frêle fleur qui se fane,
Est le jongleur loin de toi.
Que ta forme diaphane,
Évitant notre œil profane,
Vienne au gardien de ta loi !

Une voix.

Ô Lonlouka, fais entendre,
Sur les flots tes cris vainqueurs
Et, comme un plante tendre,
Tu verras vers toi se tendre
Nos mains te portant nos cœurs !