Page:Marteilhe - La vie aux galères, 1909.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
37
une condamnation aux galères


Les Missions, estampe satyrique, 1686.
(Bibliothèque Nationale. Estampes)
convenables à leur sexe, et, depuis nous ne les avons pas revues, car elles furent condamnées pour le reste de leurs jours au couvent des Repenties à Paris[1], où elles furent conduites dans le temps qu’on condamna aux galères leurs trois compagnons de souffrance.

Il y avait longtemps que le grand vicaire ne nous était venu voir. Il vint enfin après le départ de ces trois messieurs. « Je viens voir, nous dit-il, si nos anciennes conversations ne vous ont pas fait faire de réflexions favorables à votre conversion. » Nous lui dîmes que les réflexions que nous avions faites, nous fortifiaient de plus en plus dans les sentiments que nous avions témoignés. « Sur ce pied-là, nous dit-il, mes visites sont inutiles, et je ne viendrai que pour apprendre si je vous suis utile à quelque

  1. Sans doute aux Magdelonnettes de la rue des Fontaines, chez les sœurs de la Visitation de Saint-Antoine.