Aller au contenu

Page:Martel - Les Cévennes et la région des causses, 1893.djvu/204

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
195
causse noir. — dourbie. — monts du vigan

À un kilomètre en aval, le Trévesel, comme la Jonte, se perd sous terre, au pied de la route de Meyrueis. Aux environs, plusieurs cavernes sont remarquables.

La grotte de Trèves est à 2 kilomètres à l’ouest du village, au-delà de la perte, et à 600 mètres environ d’altitude. Elle est profonde et ornée de blanches, élégantes et nombreuses stalactites. Connue depuis longtemps elle n’a pas même 400 mètres de longueur, on ne saurait la comparer à Dargilan ; cependant elle renferme de curieux gours ou bassins de retenue formés par la rivière qui y a Le Rajol : vue d’ensemble. — Phot. G. Gaupillat. — Dessin de Vuillier.

(Communiqué par le Club alpin.)

coulé jadis. Comme dans toutes les grottes, quelques travaux feraient peut-être trouver d’autres branches.

Dans les mêmes parages de la Baume de Saint-Firmin est une autre grotte, formée d’une grande salle que les eaux envahissent maintenant pendant les fortes pluies, et où elles font des dépôts importants. Cette salle, dit-on, a été fréquentée par l’homme ; on y aurait recueilli de nombreux fragments de vases, qui, par leur pâte et leur mode de fabrication, doivent être rapportés à l’époque de la pierre polie.

Une route nouvellement terminée remonte la rive droite et le beau cañon du Trévesel jusqu’à Camprieu, joignant ainsi Trèves à la route de Meyrueis au