proportions, entre ses sœurs aînée et cadette Montpellier-le-Vieux et Mourèze.
MM. Lequeutre et P. d’Albigny nous ont tout dit sur ce Bois. C’est bien un
dédale de ruines cambodgiennes, où il est impossible de s’aventurer seul. Si
l’on vient de Vals ou d’Alais, inutile d’aller jusqu’aux Vans (pourvu que l’on
ait emporté à déjeuner et surtout à boire, car il n’y a pas plus d’eau qu’à
Montpellier-le-Vieux) : descendez du train à Berrias-Beaulieu ou à Saint-Paul-le-Jeune (ligne d’Alais au Teil et à Vals), sautez dans la carriole ou la patache
du courrier, et arrêtez-vous au Mas-de-Rivière[1] devant l’enseigne de Benjamin
(Communiqué par le Club alpin.)
Miquel, « guide patronné par le Club alpin », comme il s’intitule fièrement. Le
brave casseur de pierres demande 5 francs et six à huit heures de marche : en
échange, il conduit dans tous les coins de ce fantastique labyrinthe oriental, dont
pas un détail ne lui est inconnu. Une telle journée n’est pas du temps perdu,
ainsi que le prouvent surabondamment les gravures ci-après.
« Païolive n’est pas un bois, mais une ville, la plus originale des villes, avec
des rues, des avenues plantées d’arbres, des squares, des maisons, et même avec
des arcades, des statues et des clochetons…
- ↑ V. M. Lequeutre, Annuaire du Club alpin français, 1879, p. 324-360 ; — Paul d’Albigny, Exploration du Bois-de-Païolive ; Privas, Roure, 1881, in-8°, 117 p.