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bois-de-païolive et mont mézenc

petit ravin encombré d’arbustes, d’arbres, de plantes, qui pendent en longs festons dorés par le soleil. À travers ce rideau de verdure ensoleillée paraissent et disparaissent tour à tour les grandes murailles de Casteljau. Arrivés presque à l’origine du ravin, nous voyons deux grandes roches penchées l’une sur l’autre et formant une sorte de tente. C’est le vestibule de la Gleizasse, auquel donne accès un tunnel naturel percé dans le rocher. Nous pénétrons dans le vestibule et faisons quelques pas dans la grotte, avant d’aller sur une terrasse plantée de grands arbres, qui se trouve un peu plus loin que la grotte et d’où l’on a une vue merveilleuse. » (A. Lequeutre.)

Château des Trois-Seigneurs. — Phot. Violet.
(Communiqué par le Club alpin.)

Cette caverne n’est pas la seule à remarquer. « Le monde visible de Païolive est un monde étrange et d’une haute fantaisie. Mais à côté, et sous cette architecture puissante et bizarre qui forme le relief extérieur, existent des cavernes, des grottes, des chambres souterraines, jusqu’au fond desquelles ont été constatés les vestiges d’animaux ou de l’industrie humaine des temps antéhistoriques. « La plupart des grottes qui existent dans le Bois-de-Païolive ou dans ses environs ont été découvertes, ou tout au moins reconnues et visitées par M. Jules de Malbos[1].» (P. d’Albigny.)

  1. De Malbos, Mémoires sur les grottes du Vivarais. Privas, 1881, in-8°, 78 p. — Ollier de Marichard, Monuments mégalithiques du Vivarais. Privas, 1882, in-8°, avec pl.