Page:Martial - Œuvres complètes, t. 2, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/16

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de ton peuple retentissent jusqu'à lui. Les nations sarmates, les peuples de l'Ister et les Gètes ont aussi entendu avec effroi ces nouveaux témoignages d'allégresse. Tandis que dans l'enceinte sacrée du Cirque nos joyeux applaudissements t'exprimaient notre respect, personne ne s'est aperçu que les chevaux ont fourni quatre courses. Non, jamais aucun prince, César, ne fut autant que toi chéri de Rome ; voulût-elle t'aimer davantage, elle ne le pourrait pas.

XII. A PRISCUS

Vous me demandez pourquoi je ne veux pas d'une femme riche ? c'est que je veux être le mari de ma femme. Une femme, Priscus, doit être inférieure à son mari ; sans cela, il n'y aurait pas d'égalité entre eux.

XIII. A GARGILIANUS

C'est un fou, disais-tu : je l'ai acheté vingt mille sesterces. Rends-moi mon argent, Gargilianus ; c'est un sage.

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