Page:Martial - Œuvres complètes, t. 2, trad. Verger, Dubois et Mangeart.djvu/22

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XXVI. A CÉSAR DOMITIEN === Le chasseur des rives du Gange, qui fuit pâle et tremblant sur un cheval d'Hyrcanie, ne vit jamais dans les champs de l'Aurore un nombre de tigres égal à celui que ta capitale a vu depuis quelque temps, ô Germanique. Rome ne suffisait plus à compter ses plaisirs. L'arène qu'elle te doit a fait oublier les triomphes que vit l’Érythrée, la pompe et les richesses du dieu conquérant. Bacchus, en effet, se contentait de deux tigres, lorsqu'il traînait les Indiens captifs enchaînés à son char.

XXVII. A GAURUS

Celui qui te fait des cadeaux, Gaurus, à toi riche et vieux, te dit, si tu n'es pas un sot et si tu sais l'entendre : "Meurs."

XXVIII. SUR UNE ROBE QUE LUI AVAIT DONNÉE PARTHENIUS

Charmant cadeau d'un éloquent ami, toge, dis-moi de quel troupeau tu veux être la gloire et l'honneur ? Ont-ils fleuri pour toi