Page:Martial d’Auvergne - L’amant rendu cordelier à l’observance d’amours.djvu/24

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à eau bénite. À gauche, en avant, des religieux à robe blanche, manteau et capuchon noirs, semblent parler à trois hommes pieds nus et complètement déguenillés, dont l’un porte sous son bras deux béquilles en T. Ce bois doit venir de quelque vie de saint et se rapporter à quelque guérison attribuée à l’attouchement de son corps ; mais l’imprimeur l’a choisi parce qu’il y avait des moines et surtout ce personnage enveloppé d’un suaire qui rappelle la cérémonie de la profession.

V — lamant || Rendu cordelier a Lobseruâ-|| ce Damours. — Finis. S. l. n. d. [Paris, Guillaume Nyverd, v. 1525], pet. in-8 goth. de 36 ff de 30 lignes à la page, sign. A-D par 8, E par 4.

Au titre, un bois représentant un homme debout devant un château gothique. Ce personnage, vêtu richement, tourne les yeux avec tristesse vers le château.

Au vo du dernier f., la marque de Guillaume Nyverd, avec cette devise :

Tout ainsi que descend en la fleur la rosée.

La 219e strophe est incomplète du dernier vers :

Et en rendront ce qu’ilz ont prins.

Biblioth. nat, Y, 6132, A, Rés., dans un recueil qui contient en outre les Dictz des saiges et le Debat des deux seurs disputant d’amours. — Bibliothèque de l’Arsenal.

Un exemplaire, à la suite duquel se trouvait l’Amant rendu par force au couvent de tristesse, également imprime par Nyverd, a été vendu 100 fr. chez Cailhava.

VI — Signalons une édition de 1535, ou un peu antérieure, d’après les Excerpta Colombiniana de M. Harrisse, 1887, p. 57 :

Lamât ren || du corde || lier en lobseruance || damours. In-8 goth. sans lieu ni date, de 48 feuillets.

« Cette édition est la seule que nous connaissions de 48 feuillets. Au titre, deux moines à la porte d’un monastère ; un gentilhomme les salue en ôtant sa toque. Commence ainsi :