Page:Martial d’Auvergne - L’amant rendu cordelier à l’observance d’amours.djvu/25

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Au son d’un ttoer (sic) clicquant
D’une tresbele chamberiere
Sa voix flicquant et desflicquant
Ainsi comme la sereyne clere, etc. »

Ce fragment suffit à diminuer les regrets que nous pourrions éprouver de n’avoir pas rencontré cette édition. Le quatrième vers a une syllabe de trop, et l’on a facilement reconnu qu’il faut, au premier vers, batouer et au troisième clicquant et desclicquant. C’est forcément un des textes le plus incorrects. Ajoutons, d’après la note espagnole, relevée dans le livre de M. Harrisse : « Acheté un sou à Montpellier, le 12 juillet 1535, le ducat d’or valant 47 sous. »

VII — L’Amant rendu Cordelier. Gothique.

L’exemplaire provenant de la vente Crapelet, que nous avons eu autrefois à notre disposition, avait 29 feuillets et à peu près régulièrement quatre strophes par page. Il avait appartenu à Jean-Christofle Virey dont il portait les armes : au 1 et 4 deux hallebardes avec houppe, au 2 et 3 semé de fleurs de lys, d’œillets et de roses, timbré d’une urne : b. galoys cineres, avec la devise « Huic omnes extincti ignes », et au dos le monogramme B. G.

VIII — Lamant rendu cordelier a lobseruancc damours. S. l. n. d., pet. in-8 goth. de 28 ff. non chiffr.

Édition citée par M. Brunet, d’après le Catal. Bignon (no 670). C’est peut-être la même que l’édition de la vente de Crapelet indiquée précédemment.

IX — Les Arrêts d’Amour par Martial de Paris, accompagnez des commentaires juridiques et joyeux de Benoit de Court. (Dernière édition). A Amsterdam, Chez François Changuion, 1731, in-12.

L’Amant rendu cordelier occupe les pp. 503-598.

Pour finir, il faut en revenir à la question principale. L’Amant est-il oui ou non de Martial d’Auvergne ?