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saint-paul

rosace, est de bon style ; le tympan de pierre représente la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. Les armes de Pie IX sont sculptées dans le fronton ; au flanc septentrional se voient celles de l’ancien chapitre et celles de Gerson : au-dessus de la rosace, celles de Léon XIII et du cardinal Caverot.

Saint-Paul. Le clocher.

En 1897 enfin. M. le curé Boiron prit à cœur de rendre visible toute la beauté de sa chère église, en l’aérant, en la démaillotant de ses amas de plâtras et en restituant aux membres leur liberté, sans rien profaner du corps : réparation de la toiture, rejointage des murs, consolidation des corniches et des supports du lanterneau, reprise pièce à pièce de l’appareil alterné de pierre et de brique sur la façade, piquage du plâtre accumulé de Decrenice, telle fut la besogne modeste et intelligente où il s’appliqua. Aujourd’hui Saint-Paul est rendu à son art primitif pour la plus grande joie des archéologues et la commodité des fidèles. Saint-Paul compte trois nefs et des chapelles latérales. Le chœur est vaste ; le maître-autel, œuvre du sculpteur Prost, est bien dégagé. Il est de marbre blanc et décoré d’un bas-relief : le Bon Pasteur entouré de saint Étienne et de saint Paul. Derrière le maître-autel se trouvait autrefois un petit autel dédié à saint Sacerdos. Aux quatre angles du chœur, statues de saint Étienne, saint Laurent, saint Alexandre et saint Épipode, vulgairement appelé saint Épipoy. Au-dessus de l’autel s’élève une vaste coupole octogonale, décorée, en 1900, par les soins d’un artiste