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bibliographie du chapitre vii

La façade porte tous les caractères du xviie siècle : elle est ornée d’un fronton brisé et d’une porte en bois élégamment sculptée. L’intérieur de l’église se compose essentiellement de trois parties : le chœur accompagné de la nef et deux vastes transepts, dont l’un était autrefois le chœur des religieuses s’ouvrant près du maître-autel et séparé de lui par la grille traditionnelle qui a été enlevée. L’autel est de marbre blanc et noir sans sculpture, il est surmonté d’une Descente de croix, tableau fort mal éclairé. À gauche, une autre toile rappelle la scène du Lavement des pieds, tandis que sur la muraille de droite se trouve un groupe : la Pietà.

La nef unique de l’église est peu allongée, il est vrai qu’elle est heureusement complétée par une vaste tribune. Sur le mur de gauche, une inscription rappelle que : « Sous le jubilé du xviiie siècle, le 19 avril 1803, le pape Pie VII est venu donner sa bénédiction, dans cette église dédiée à saint Pothin, martyr, premier évêque de Lyon. » Contre les murs de la grande nef deux tableaux représentent, l’un saint Jean de Dieu soignant des malades, l’autre sainte Marthe et sa sœur Marie-Madeleine recevant le Sauveur.

La chapelle de droite qui forme transept possède un autel sans caractère mais orné de nombreux et précieux reliquaires, et surmonté d’une belle peinture : la Cène. Celle-ci avait d abord été peinte en fresque par Janmot, mais par suite de la technique défectueuse du procédé, la fresque avait presque disparu. Le peintre Barriot, aidé des cartons de Janmot a reproduit fidèlement sur toile l’œuvre primitive, pleine de noblesse et de grandeur. Le transept de gauche n’a pas de chapelle, il sert à contenir les enfants de l’hospice qui ne pourraient trouver place dans la grande nef. Dans celle-ci enfin s’ouvre une petite chapelle dédiée à la Sainte-Vierge : l’élégant autel de marbre blanc avec sculptures est surmonté d’une statue de la Mère de Dieu.


BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE VI

ORPHELINAT CAILLE
ET PETITS-FRÈRES DE MARIE

Testament olographe de M. Joseph Caille, chanoine d’honneur de la cathédrale de Lyon, du 15 septembre 1840, déposé, le 26 janvier 1841, dans les minutes de Me  Ducruet, notaire à Lyon. Lyon, impr. typo-lithographique de Mougin-Rusand, 1811, grand in-8, 55 p. — Autographié.

Les chevaliers de Marie, enfance et jeunesse de quelques-uns de ses plus dévoués serviteurs au xixe siècle. Lille (Nord), maison Saint-Joseph ; Grammont (Belgique), œuvre de Saint-Charles, sans date, in-16, 303 p., grav. — Pages 276-290, Marcellin Champagnat, extrait de sa vie par un de ses premiers disciples.

Vie de Joseph-Benoît-Marcellin Champagnat, prêtre fondateur de la Société des Petits-Frères de Marie, par un de ses premiers disciples. Tome premier (second). Lyon et Paris, impr. Périsse, 1856, in-12, 2 vol., xlv p.-l f.-328 p. ; 2f.-414 p.f. — Autre édition : Lyon, Vitte, 1896, in-8, xv-336 p. portr. et 7 grav.

Chroniques de l’institut des Petits-Frères de Marie, sentences, leçons, avis du vénéré père Champagnat, expliqués et développés par un de ses premiers disciples. Lyon, imprimerie de Ve J. Nicolle, 1868, in-12, 1 f.-xiv-536 p.

Chroniques de l’institut des Petits-Frères de Marie, biographies de quelques frères qui se sont distingués par leurs vertus et l’amour de leur vocation. Lyon, J. Nicolle et C. Guichard, imprimeurs-éditeurs, 1868, in-18, xxi-477 p.- 1 f.

Beatificationis Marcellini Josephi Benedicti Champagnat, sacerdotis Maristæ, positio super introductione causæ. Romæ, typis Perseverentiæ, 1896, in-4, 5 parties, 94-163-70-32-110 p. — Procès de béatification.

Vie du vénérable Marcellin-Joseph-Benoît Champagnat, prêtre mariste, fondateur de la congrégation des Petits-