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saint-pothin

L’année suivante, le conseil de fabrique fut constitué. L’archevêque en nomma membres : MM. Girard, Chardon, Pont, Boissat et Palluy ; le comte de Brosses, préfet du Rhône, choisit : MM. Fournel, Boisson et Gobert. On chercha un local mieux adapté, et on le trouva à gauche du cours Morand, dans une des premières maisons de la rue Malesherbes. Mgr de Pins vint en personne installer le premier curé, auquel il donna pour vicaire M. Bost.

Saint-Pothin.

Les événements de 1831 eurent leur contre-coup jusque dans la pauvre chapelle paroissiale, dont la porte fut brisée dans la nuit du 22 au 23 novembre. Cependant, la population croissait, l’enceinte devenait trop étroite et les hospices avaient enfin cédé à la commune de la Guillotière, le 13 juin 1834, un emplacement de vaste étendue. La fabrique confia à M. Christophe Crépet, architecte et agent voyer de la Guillotière, le soin de dresser le plan d’un édifice convenable ; le 27 mai 1830, elle l’approuva et vota la somme de 15.000 francs. De son côté, Mgr de Pins, administrateur du diocèse, institua un second vicaire dans la personne de M. de Saint-Jean. Les travaux d’appropriation et de construction commencèrent peu après. Un procès-verbal, imprimé sous forme d’inscription, eu fournit la date exacte : 6 mars 1841. Il est probable qu’à ce moment on modifia l’ordonnance du plan primitif, qui comportait une église à trois nefs avec des chapelles latérales placées entre les ouvertures des piliers et atteignant dans leur profondeur l’axe