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XIX
INTRODUCTION
1218, 
Les Jacobins, à Notre-Dame de Confort.
1220, 
Les Frères Mineurs ou Cordeliers, hospitalisés par le sénéchal Humbert de Grôlée.
1244, 
Les Filles pénitentes, à Saint-Martin ad Pullum, de Pol, ou de la Chana ; le monastère suivit la règle de saint Augustin, ensuite celle de saint Benoît ; il fut supprimé, en 1482, par le cardinal Charles de Bourbon.
1279, 
Les Antonins, venus du Dauphiné.
1291, 
Les Carmes aux Terreaux.
1296, 
La Déserte, fondée pour des religieuses de Sainte-Claire : en 1503, elles demandent à prendre la règle bénédictine ; Mme  de Quibly, leur abbesse, leur impose une sévère réforme, en 1620.
1310, 
Les Ermites de Saint-Augustin, accueillis par Pierre de Savoie, archevêque, qui leur abandonne une chapelle dédiée à saint Michel, au bourg de Chenevières, quartier actuel de La Feuillée.
1407, 
Les Célestins, sous le patronage du duc de Savoie.
1493, 
Les Mineurs de l’Observance, dont Charles VIII et Anne de Bretagne, sa femme, favorisèrent singulièrement les débuts.
1553, 
Les Minimes de Saint-François de Paule, à la Croix de Colle, amenés par le P. Guichard.
1565, 
Les Jésuites, au collège de la Trinité.
1575, 
Les Capucins, qui eurent là, montée des Anges, leur second couvent français.
1584, 
Les Chartreux, qui appelèrent, en l’honneur d’Henri III, leur monastère « Le lys du Saint-Esprit ».
1601, 
Les Clarisses, contraintes à fuir Bourg.
1606, 
Les Pères du Tiers-Ordre de Saint-François, surnommés de Picpus à Paris, et de même à La Guillotière.
1612, 
Les Ursulines, rue de la Vieille-Monnaie.
1616, 
Les sœurs de la Visitation de Bellecour, qui recevront le dernier soupir de leur Père, saint François de Sales, et garderont son cœur.
1616, 
Sainte-Élisabeth, premier monastère à Bellecour.
1616, 
Les Carmélites, que le P. de Bérulle avait ramenées d’Espagne.
1616, 
L’Oratoire, que le cardinal de Marquemont logea dans son palais et qui commença à veiller sur l’éducation des enfants de chœur du Chapitre.
1618, 
Les Carmes Déchaussés, dont le couvent, conservé jusqu’ici en dépit de plusieurs désaffections momentanées, est destiné dorénavant au dépôt des Archives départementales.