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Maître-autel de Sainte-Blandine.

CHAPITRE X

SAINTE-BLANDINE — ADORATION RÉPARATRICE — MARIE-AUXILIATRICE — MARIE-THÉRÈSE — INCURABLES — SAINT-VIATEUR — TRINITAIRES — LAZARISTES — RÉCOLLETS — CHAPELLE DE BALMONT.


A près une étude sur l’église paroissiale Sainte-Blandine, nous continuerons dans le présent chapitre l’histoire des communautés religieuses anciennes et modernes, d’abord, en restant dans le quartier de Perrache, par la congrégation et la chapelle de l’Adoration-Réparatrice, puis par Marie-Auxiliatrice, Marie-Thérèse, l’œuvre magnifique des Incurables créée par Mlle Perrin, la congrégation des clercs de Saint-Viateur vouée à l’enseignement, l’ancienne communauté, aujourd’hui disparue, des religieux Trinitaires, la congrégation fondée par saint Vincent de Paul, appelée Lazaristes ou prêtres de la Mission, les Récollets de la montée Saint-Barthélemy. Nous terminerons par l’histoire d’une modeste chapelle domestique, située à Vaise, montée de Balmont, conservée intacte depuis trois siècles.

SAINTE-BLANDINE

En 1841, l’autorité ecclésiastique songea à évangéliser plus fructueusement la presqu’île Perrache, où certains habitants logeaient dans de véritables cabanes et menaient une vie presque nomade. On considéra la création d’une paroisse dans cette partie de la ville, comme le premier élément civilisateur, et on y appela, comme curé, M. Dartigue, sur