fond, à gauche, on voit les tentes des Juifs. Ce tableau, comme son pendant de la paroi de gauche, faisait partie, d’après Clapasson, de la décoration du chœur de l’église Sainte-Croix. Il figura à l’exposition de 1743, et fut réservé, en 1797, pour le musée et l’école de dessin.
Au quatrième pilier, est adossé le banc d’œuvre, bon travail de la fin du xviiie siècle ; il est composé d’un fronton avec deux pilastres corinthiens et corniche, accompagnés, dans le bas, de consoles enrichies d’ornements. À l’extrémité de la basse nef de gauche : Le Crucifiement de saint Pierre, toile moderne. Contre le deuxième pilier, adossé à la paroi de gauche une Mater dolorosa, peinture ancienne. Contre la même paroi, au-dessous de la fenêtre éclairant la troisième travée du bas côté : La Visitation, bas-relief de marbre, provenant de la chapelle des pénitents du Confalon ; on l’attribue à Bidau. Sur le pilier de la chaire : La Vierge, l’Enfant Jésus, saint Joseph et saint Bruno, toile ancienne, anonyme ; Marie et l’Enfant Jésus sont sur un nuage, saint Joseph et saint Bruno au bas, à droite et à gauche.
Après avoir décrit la nef, il reste à dire quelques mots des chapelles. Près de l’entrée latérale est placé un bénitier en marbre de couleur, style italien du xviiie siècle, dans l’écusson duquel on a peint, en utilisant les veines du