Page:Martinaud - Lettre d'un jeune prêtre athée et matérialiste à son évêque le lendemain de son ordination.djvu/16

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l’écoute, et l’on verra comment, à force de droiture et d’examen sérieux, on peut, même dans les circonstances les plus défavorables, se débarrasser des langes de l’esprit.


Je voudrais bien, Monseigneur, vous donner une petite consolation, pour les choses un peu fortes renfermées dans cette lettre, en baisant respectueusement votre anneau pastoral.

Mais comme après tout vous n’êtes qu’un homme et peut-être moins qu’un homme, je me contenterai de vous dire comme à tous mes amis, que si vous vous portez bien, j’en serai enchanté.

C’était le salut des Anciens Romains, et c’est aussi le mien.

Hoc signum in omni epistolà ; itò scribo (II Thess. III, 17).


Martinaud