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Le deuxième volume (Ars. 4743), 103 feuillets, va du 27 janvier 1735 au 20 juillet 1736 ;

Le troisième volume (Ars. 4744), 94 feuillets, va du 23 juillet 1736 au 10 avril 1737 ;

Le quatrième volume (Bibl. Nat., anc. f. fr. n° 8980), 153 feuillets, va du 10 avril 1737 au 6 juillet 1738.

Le cinquième volume (Bibl. Nat., anc. f. fr. n" 8981), 95 feuillets, va du 27 octobre 1738 au 11 janvier 1739.

Enfin le sixième volume (Bibl. Nat., anc. f. fr. n" 8982), 244 feuillets, va du 11 janvier 1739 au 11 mars 1740.

Le lecteur qui se reporterait à cette correspondance dans l’espoir d’y trouver des conceptions politiques ou le récit d’événements sensationnels serait désillusionné ; il n’y est guère question que d’affaires commerciales que Dupleix était chargé plus spécialement de suivre et de faire aboutir[1].

Cette correspondance n’est pas de la main de Dupleix ; c’est une copie de lettres alignées à la suite les unes des autres, copie faite dès le xviiie siècle. Il est évident qu’elle faisait à l’origine partie de la même collection et sans doute d’une collection plus complète dont une partie a disparu.

Après la correspondance de Dupleix, les documents les plus précieux sont la correspondance du Conseil supérieur de Pondichéry avec le Conseil de Chandernagor, tirée des archives de Pondichéry (registres 89, 90 et 92) et publiée par nous à Pondichéry de 1915 à 1918, en vue précisément d’une histoire de Dupleix, qui déjà sollicitait notre attention.

  1. Nous avons reproduit une de ces lettres dans les pièces annexes (voir appendice n° 1). moins pour l’intérêt qu’elle présente en elle-même que pour donner une idée exacte et précise de l’ensemble de cette correspondance.