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et les 20.000 autres furent remboursées à Burat en marchandises envoyées de Chandernagor. Grâce à la promptitude de Burat, Indinaram put être remis en liberté au bout de quelques jours, vers le 15 novembre, et il ne resta plus de l’incident que le souvenir cuisant d’un affront tel que jamais la Compagnie n’en avait souffert de pareil.

Des lettres de France du 18 janvier venaient précisément d’apprendre à Dupleix que Indinaram avait été desservi auprès de la Compagnie par des dénonciations calomnieuses. Loin de faire cause commune avec ses détracteurs il le soutint énergiquement. Il répondit dès le 25 novembre qu’il se portait fort de sa loyauté et de son zèle, allant jusqu’à dire que sa démission ou sa disparition serait pour la Compagnie une perte considé-