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produits. Les 600 balles de garas demandées pour le bateau de Pondichéry furent expédiées en décembre par le Fort-Louis, et furent réexpédiées par le Phénix le 27 janvier 1737. La Paix était partie le 16 janvier et l’Amphitrite quelques jours plus tard.

Nous ne savons pas à quel chiffre se montèrent les opérations de la Paix et de l’Amphitrite ; mais on peut admettre sans crainte les chiffres les plus élevés des années précédentes, soit plus d’un million de roupies. Les fonds reçus à divers titres avaient atteint de 18 à 1.900.000 ; après le départ des navires et tous comptes soldés, y compris ceux du Fort-Louis, il resta environ 300.000 roupies en argent comptant et environ 400.000 roupies de draps et autres marchandises en magasin. Jamais une année financière ne s’était encore terminée dans d’aussi bonnes conditions.


1737.

Tous comptes soldés, il fut possible en 1737, avant l’arrivée des vaisseaux de France, de remettre aux marchands comme avances 260.000 roupies en argent et 40.000 roupies de draps trente quatrains. Le surplus consistait en draps et autres marchandises encore en magasin et ne pouvant servir d’avances aux marchands. Ces fonds furent renouvelés et accrus dans le cours de l’année, par 66.000 marcs apportés par le Philibert, le Chauvelin et le Triton, sans compter 300.000 rs. d’effets et de marchandises et 6.600 piastres pour chaque navire pour le port-permis des officiers. D’autres navires, mais plus petits, partis de Pondichéry, le Saint-Benoît (12 avril), le Fort-Louis (13 mai) et l’Union (15 septembre), portèrent en outre à Chandernagor 200.000 rs. de draps et de poivre et plus de 400.000 rs. d’autres marchandises. Le Conseil de