Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 1.djvu/395

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Burat était sans cesse oblige d’intervenir moins pour protester contre ces abus — la protestation eut été inutile — que pour les régler de la façon la moins dispendieuse.

L’exemple suivant s’ajoutera à ceux déjà connus. Parmi nos fournisseurs, se trouvait un Arménien nommé Coja Mirza. Cet homme avait chargé sur des bateaux 150 balles de marchandises, à destination de Chandernagor ; à leur passage à Saydabad et à Jelinguy, elles furent arrêtées par ordre de Fatechem, sous prétexte que Coja Mirza était redevable d’une certaine somme d’argent envers l’un de