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154.800.000 livres au 30 juin 1738.
159.400.000 au 30 juin 1739.
161.900.000 au 30 juin 1740[1].


Enfin, en 1743, au moment où Dupleix venait de prendre le gouvernement de Pondichéry, la situation était la suivante :

Capital (y compris la rente du roi) 
186.359.130 livres.
À déduire :
Dettes 
19.607.164
Fonds morts et mauvaises créances 
28.458.398
Principal des deux émissions de rentes viagères 
15.051.870 63.117.432 »
Reste : Capital libre.   123.241.698 livres.
Revenu indépendant du commerce, défalcation faite des rentes viagères 
6.785.451 »

Entre ces deux dates extrêmes où la paix la plus complète régna en Europe et dans l’Inde entre la France et l’Angleterre, le capital réel avait été réduit de près de 15 millions par diverses loteries, comme les revenus fixes avaient diminué d’un million 505.087 livres. Si le capital nominal s’était néanmoins accru, la faute en était à la perte de deux vaisseaux avec leurs chargements, aux frais nécessités par l’établissement de Karikal et aux opérations militaires de Moka et de Mahé : le tout avait coûté

  1. Dans le même espace de temps, le capital des actions avait varié de 680 livres en 1725 à 1330 livres en 1730, 1521 en 1735 et 2316 en 1740, pour retomber à 1986 en 1741.