Rose Éléonore Albert et Suzanne Ursule, toutes deux sœurs de Madame Vincens.
Moins de deux mois après, le 11 juin, il devint encore le beau-frère de Combaut d’Auteuil[1] qui épousa ce jour-là Marie Madeleine, veuve depuis 1737 d’Aumont, mort à Bassora.
Les alliances, en dehors de celle de Barneval, qui furent ultérieurement contractées par plusieurs des enfants de Vincens, devaient encore accroître cette famille et créer autour de Dupleix un cercle de relations personnelles où il joua en quelque sorte le rôle de souverain dans un état où les rouages essentiels furent beaucoup plus entre ses mains qu’entre celles de la Compagnie. Ce n’est pas ici le lieu d’exposer ces alliances, qui appartiennent à une autre période de cette histoire ; il suffira de dire, bien que la parenté ne fut pas effective, qu’il se trouva pour ainsi dire de la famille de la Bourdonnais, par le mariage de ce dernier avec Élisabeth Charlotte Combault d’Auteuil, la propre sœur de son beau-frère[2]. L’histoire a de ces ironies.
Bacquencourt s’inquiéta fort de l’alliance contractée par son frère. Il connaissait depuis longtemps Madame Vincens par l’intérêt que Dupleix portait à sa famille ; il avait reçu d’elle plusieurs lettres qui lui avaient paru révéler un esprit supérieur et il voyait parfois sa fille Rose, élevée à Paris chez un nommé Reymond.
- ↑ Louis Hubert Combault d’Auteuil était né à Paris, paroisse Saint-Sulpice ; il était fils de César Combault d’Auteuil, écuyer de Son Altesse Sérénissime M. le Duc et de Thérèse de la Motte. Les témoins furent M. et Mme Dupleix. M. et Mme de Saint-Paul. M. et Mme d’Arboulin et Renault, conseiller.
- ↑ La Bourdonnais avait épousé en premières noces Marie Anne Joseph Lebrun de la Franquerie, morte le 9 mai 1738 ; elle était apparentée à Saint-Georges, l’ami de Dupleix. Le mariage avec Élisabeth d’Auteuil eut lieu en France.