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APPENDICES

APPENDICE I

Extrait d’une lettre de Dupleix a Dumas du 10 avril 1737.

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Les marchandises qui restent invendues ne montent pas à 40.000 roupies comme vous le pensez ; il n’y a que les chauques qui coûtent pagodes 5.182 : 12 et 2.098 pagodes en vermillon et vif argent. Le reste est vendu suivant le compte que j’ai eu l’honneur de vous envoyer. J’ai eu la nouvelle que M. Groiselle de Patna avait vendu une partie de vermillon et vif argent à terme, le premier à 6 Rs 8 et l’autre à 6 Rs 15 a. Pour ce qui est des chauques, je les ai envoyés en divers lieux où ils ne sont pas encore vendus non plus que ceux de Soucourama. Je ne sais quel prix vendre la bray de Chine que vous m’avez adressée ; celle de Balassor vaut de 3 21/4 et lorsqu’elle est purifiée 5 ; j’ai fait voir la nôtre à plusieurs marins qui n’en ont point voulu prendre pour l’usage le plus ordinaire. Ils disent qu’elle n’est bonne que lorsqu’on a bien gratté le navire pour en mettre légèrement sur le bordage. Je ferai cependant ce que je pourrai pour la faire consommer cette mousson. Voilà les seules marchandises qui me restaient à vendre lorsque je vous ai envoyé mon compte. J’ai reçu depuis le brigantin le Dauphin avec partie de sa cargaison. Vous en avez ci-joint les comptes. Les chauques et le sel sont encore en nature tels qu’il les a débarqués. Les chauques de l’Alcyon sont débarqués ; l’on