va travailler à les compter. Si je ne puis les vendre ici, je leur ferai prendre le chemin des autres. Je ne sais où Elias a eu ceux qu’il a adressés à M. de Saint-Paul ; ils sont d’une très mauvaise qualité et telles que ceux de Soucourama. Il n’en faut jamais de cette espèce à moins que de les avoir à très bon compte.
Vous ne devez point trouver mauvais que je vous recommande d’acheter à bon marché ; vous m’adressez ces marchandises, je les vends. N’est-ce pas une vraie satisfaction pour moi de vous annoncer des bénéfices honnêtes ? Je vous avoue que je suis très mortifié lorsque je ne puis en procurer à ceux qui veulent bien me charger de leurs affaires. Je me trouve aujourd’hui dans ce cas pour M. Dulaurens ; il est vrai que la chose n’est pas considérable ; cependant j’ai été bien aise de lui procurer du bénéfice sur une partie d’arèque qu’il passe dans sa facture à P. 5. 9. 16 la manan qui ne pèse ici que deux mans, un peu plus, et dont on ne m’offre que 3 Rs 8 a. Il y aurait à ce prix une perte considérable.
Je vois que vous approuvez l’intérêt que j’ai pris dans le Maure. Vous ne me dites rien de celui que j’ai passé à votre crédit de 6.000 Rs pour notre vaisseau de Manille. Je pense que c’est un oubli. Je ne sais trop si ce vaisseau fera un voyage tel qu’on le présume. Les deux vaisseaux de Calcutta ont emporté 1.100 balles et peut-être que Mrs de Madras en expédieront un autre en juillet.
L’on me donne de belles espérances sur celui que j’attends incessamment et qui doit être à Pondichéry. Vous m’eussiez fait plaisir de me donner de ses nouvelles si vous en saviez. Le pilote du bot m’a assuré que l’on avait appris qu’il était de retour à Malac.
Vous me ferez plaisir de me remettre par les occasions qui se présenteront les toiles que vous aurez fait fabriquer pour les 10.000 Rs que M. de Boisrolland vous a remis pour moi. Si nous avions prévu que vous eussiez pu vous défaire de ces marchandises, nous eussions pris le parti de vous en prier. Les