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Verrier, successeur définitif de Martin, fut autorisé à le percevoir.

En décembre 1738, le « Saint-Pierre », vaisseau de la Compagnie, arriva à Chandernagor avec un chargement de 1.100 piastres de cauris, presque tous pour le compte de la Bourdonnais. « Voilà, écrivit Dupleix à Godeheu le 12 janvier 1739, un sûr moyen de faire bientôt fortune sans courir de grands risques. Les vaisseaux de la Compagnie servent à transporter les effets de ce seigneur ». Dupleix n’eût pas été fâché sans doute que Godeheu se servit à l’occasion du renseignement pour éclairer la Compagnie sur les procédés de la Bourdonnais. Les critiques en l’espèce étaient d’autant plus fondées que les 1.100 piastres de cauris devaient à la vente en donner 14.143[1].


1739-1740.

Djedda, par l’ « Union ». — Le Chérif delà Mecque ayajit dans un précédent voyage exprimé le désir d’envoyer quelques présents à Iman Sahib, ministre du nabab d’Arcate, Dumas pria Dupleix de donner des ordres au capitaine du navire de recevoir à bord tous les effets qui pourraient lui être présentés.

Bassora, par la « Princesse Émilie », 180 tonnes, l’ « Aventurier », le « Diligent ».

Bendcr-Abbas, par la « Concorde ».

Djedda, par l’ « Union ».

Manille, par un bateau dont le nom ne nous est pas connu qui partit en mars 1740.

Côte Malabar, par l’ « Heureux ».

Surate, par le « Chandernagor ».

La « Rose », le « Saint-Joseph », la « Marie-Gertrude », l’ « Heureux », firent les voyages habituels de Pondichéry.

  1. B. N., 8982, p. 12, 18.