Le mois suivant, la situation ne s’était pas améliorée. Dans un nouveau compte adressé à Dupleix le 15 mai, Bussy exposa qu’il lui fallait pourvoir aux nécessités suivantes, actuelles ou prochaines :
rembourser à différents seigneurs du Décan | 600.000 rs. |
rembourser aux marchands | 300.000 rs. |
trois mois et demi de solde aux officiers et des emprunts faits à quelques particuliers, | 100.000 rs. |
neuf mois et demi de solde aux cipayes | 400.000 rs. |
entretien du détachement de blancs auprès du soubab | 100.000 rs. |
pour celle à Mazulipatam, deux mois et demi de solde | 400.000 rs. |
pour quatre mois d’hivernage sur nos terres | 400.000 rs. |
total | 23 laks. |
Bussy ne voyait qu’un moyen de sortir de cette situation, c’était de mettre à sa disposition pour cette année les revenus de Mazulipatam et de Condavir. La Compagnie serait amplement dédommagée de cette avance par les profits qu’elle ferait sur nos nouvelles concessions. Mais si l’on prétendait séparer les affaires de la nation de celle qu’il conduisait actuellement, ce ne serait pas le moyen
pour compléter la paie du mois de juillet | 15.769 rs. |
« celle d’août | 44.213 rs. |
« celle de septembre | 2.251 rs. |
pour le mois d’avril et mai et 15 jours de juin au détachement d’Aurengabad, | 32.512 rs. |
pour l’intérêt de deux mois et demi de ces dernières sommes | 255 rs. |
total | 100.000 rs. |
Le 26 août suivant, il tira sur Mazulipatam une lettre de change de 80.000 rs. pour payer un arriéré de solde à ses troupes : 7.300 pour le mois d’avril et 72.700 pour le mois de mai. (B. N. 9158, p. 176-177).