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CHAPITRE V

Conclusion.

Nous avons laissé Dupleix au moment où il s’embarquait pour la France. Nous ne le suivrons pas dans sa patrie où il ne devait trouver que des déboires et vivre dans de perpétuels soucis financiers ; ce sera l’affaire d’un autre volume, d’un titre différent[1], de faire connaître quelles furent ses déceptions et même sa misère, en même temps que nous exposerons le procès qu’il eut à soutenir contre la Compagnie, le règlement de comptes qui en fut la suite et la liquidation de ses dettes qui ne fut terminée qu’en 1790, vingt-sept ans après sa mort. Son rôle politique était fini avec son départ de Pondichéry et nous devons arrêter ici ce long travail sur Dupleix et l’Inde française. Il nous faut aussi conclure, autant qu’une conclusion est nécessaire après les deux chapitres que nous avons consacrés à exposer la défense personnelle de Dupleix et les arguments de la Compagnie. Malgré le désir de découvrir des points de vue nouveaux dans des tableaux connus, cette défense comme cette critique dictent encore le langage de la postérité.

  1. Ce volume paraîtra en 1929 sous le titre : Les dernières années de Dupleix. Son procès avec la Compagnie des Indes.