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Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 4.djvu/89

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sait craindre un abcès au foie, et ses douleurs l’avaient tellement accablé qu’il en était méconnaissable. Néanmoins sa constitution résista. Après neuf jours passés à Oulguir dans un pays des plus malsains, il fut transporté à Haïderabad, où il arriva tout à fait épuisé : l’armée ne le suivait pas. Dans une lettre du 14 février adressée à Dupleix, il nous dit qu’il avait « un cours de ventre » joint à une fièvre violente qui le prenait régulièrement tous les soirs. C’était la quatrième fois qu’il était dans cet état depuis le commencement de cette expédition et il craignait d’y succomber. Après quelques jours de repos, il retrouva assez de forces pour regagner la côte sans danger et vers la fin du mois il partit pour Mazulipatam avec l’intention de se rendre ensuite à Pondichéry et ne plus revenir dans le Décan.