Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/20

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entière. Il est juste que dans l’édition de cet ouvrage nous lui attribuions la part qui lui revient et lui témoignions toute notre reconnaissance.

On a respecté dans cette édition l’orthographe des noms propres indigènes et en général celle des noms communs, lorsqu’elle ne constitue pas une faute notoire ; toutefois, comme il n’est pas d’orthographe pour les noms propres et que ceux de l’Inde ont, même de nos jours, les formes les plus variées et les plus méconnaissables, nous avons dressé en un tableau qu’on trouvera à la fin de cette introduction les diverses orthographes adoptées par d’autres auteurs sans les épuiser toutes et notamment les orthographes anglaises qui se différencient si profondément des nôtres ; ces dernières ont été empruntées à l’Impérial Gazetteer qui fait foi en la matière. Le lecteur pourra ainsi reconnaître sans trop de peine le même personnage ou la même localité sous les vocables les plus étranges et les plus dissemblables.

Quant à la ponctuation, nous préférons avouer que, sans se soucier plus qu’il ne convient de celle des documents, nous avons adopté celle qui serait employée de nos jours. Quand on publie un texte ancien, c’est pour qu’il soit lu ; or rien ne gêne plus la lecture que des ponctuations défectueuses ou qui ont cessé d’exister et on reconnaîtra bien qu’une ponctuation mauvaise n’ajoute rien à la valeur d’un document.

Nous en dirions autant des divisions en paragraphes si, contrairement aux usages de son siècle et surtout à ceux du xviie siècle, Law n’avait lui--