Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/213

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et ne disoit rien ; voulant le faire parler, je lui demandai si son intention était de nous faire tomber entre les mains de l’ennemi. « Non, non, dit alors le nabab, prenez telle route que vous voudrez et que Dieu vous conduise. » Je me levai aussitôt pour le remercier. Je reçus le bethel et sortis.

Le détachement français est obligé de quitter Cassembazard.

Je me rendis promptement à la loge où je fis mes expéditions pour la côte et ne songeai plus qu’à partir. Le 15 du mois, je fis la revue de la troupe. Le Nazerdalel étoit présent. En prenant congé de lui je lui dis que je laissois M. Bugros à ma place et que je rendois le nabab responsable de tout ce qui arriveroit à la loge et à tout ce qui pouvoit en dépendre. Je remis des ordres et instructions à M. Bugros, et, le bagage étant sorti, je fus le joindre avec la garnison sur les sept heures du soir.