Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/542

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’on nomme Baguemoulla, à deux cosses au dessus. On y trouve des puits, quelques arbres ;

distance de la loge françoise de Cassembazard (cosses) 
6  
17-18. — Séjour
19. — Nous nous rendîmes à Divenseray [Diwanserai], bel endroit où il y a des bouquets d’arbres, ou ce que nous nommons dans l’Inde topes. Les arbres qui forment le plus souvent les topes sont des manguiers qui donnent beaucoup d’ombre. La plus belle tope est celle de Palassy : on y comptait autrefois cent mille pieds de manguiers. On trouve le nécessaire à Divanseray, bonne eau et en abondance, beau chemin 
3 ½
20. — Séjour
21. — Chemin assez beau, fumes camper à Camra, village à 2 cosses du Gange, bel endroit, tope, bonne eau 
7
22. — Après cinq cosses nous arrivâmes à Souty [Sûti], petit village où nous passâmes à sec la rivière de Morshoudabad. C’est là où est le banc qui sépare pendant huit mois de l’année le grand Gange du bras qui passe à Morshoudabad. C’est aussi sur ce banc que Souradjotdola fit faire la seconde digue, s’imaginant que les Anglois voyant le passage fermé à Palassy par la première digue auroient fait monter leurs vaisseaux, soit par le grand Gange, soit par la rivière de la Gelinguy, de là pour tomber à Morshoudabad. Après avoir passé la rivière, nous fîmes encore deux cosses, le long du Gange, beau chemin, belle plaine, où se donna la fameuse bataille entre le nabab Safras Kan et Alaverdi kan son vassal, qui fit tomber la
                         À reporter 
16 ½