Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/545

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Il y a sur les montagnes trois ou 4 rajas indépendants. Les peuples sont sauvages ; ils mangent de tout ; ils ont une religion qui leur est particulière ; leur arme ordinaire est la hache et la flèche : on trouve de ces côtés là des poules sauvages, beaucoup de buffles, tigres, paons. Il y a une espèce de prunes, on y trouve aussi des vignes sauvages 
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Il ne faut pas confondre Ganga Porchat avec Gingiporchat, village qui est bien marqué sur la carte de M. Danville au dessus de Teriagaly [Teliagarhi].
29. — Nous passâmes le défilé de Teriagaly qui a la largeur de cinq hommes de front. À gauche sont les montagnes très escarpées, sur l’une desquelles est un vieux bâtiment qui pourrait servir de redoute en cas de besoin. À droite est le Gange qui paroit profond. Le défilé peut avoir près d’une cosse de longueur, et se trouve fermé par un fort auquel Souradjotdola faisoit travailler. Devant le fort est une jettée de grosses pierres pour rompre le courant du fleuve qui est très violent dans le tems des débordemens. La jettée a aussi cette utilité qu’elle oblige tous les batteaux, telle grandeur que ce soit, de passer à une certaine distance nécessaire pour le feu du canon du fort. Le Gange, dans cet endroit, n’a pas beaucoup de largeur. Le passage du défilé n’est pas praticable dans le tems des débordemens, mais il y en a un autre entre les montagnes qui est plus facile et qui aboutit aussi au fort de Teriagaly par où il faut nécessairement passer, à moins
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