Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/56

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DES NOMS INDIENS ET DES NOTES


Il n’est rien qui gêne tant un lecteur que de soupçonner sous un masque des mots ou des noms qu’il a connus à visage découvert ou sous un autre masque. Il craint toujours de se tromper sous les similitudes qui se présentent. Or nul pays n’est plus riche que l’Inde en noms de formes différentes. Soit qu’on le raccourcisse ou qu’on le prolonge, soit qu’on l’énonce d’une façon différente, un nom indien est toujours une inquiétude pour une oreille étrangère. Cette inquiétude ne disparaît pas à la vue ; les formes les plus multiples se présentent et s’accroissent avec les diverses nationalités. Les Anglais n’entendent pas et n’écrivent pas de la même façon que nous.

Il est impossible de remédier complètement à ces difficultés ; ni la raison ni la phonétique ne sont d’accord, et nous préférons laisser en suspens toutes les questions philologiques, quel que soit leur intérêt. Cependant, pour faciliter la lecture de l’ouvrage que nous éditons, nous avons présenté en un double tableau les orthographes adoptées par l’auteur et quelques-unes, pour les noms les plus courants, que d’autres écrivains ont également employées.

Dans le premier tableau, sont les noms français ; ceux employés par l’auteur sont en caractères ordinaires et les autres en italiques. Dans le second tableau sont les noms anglais correspondants ; nous les avons empruntés à l’Imperial Gazetteer.

S’il est d’autres noms ou d’autres orthographes que