Page:Martineau - Mémoire sur quelques affaires de l'Empire Mogol (Jean Law de Lauriston 1756-1761), 1913.djvu/591

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en tombant, ce qui continue pendant plus de 400 pieds de profondeur. Il y a, à ce qu’on m’assure sous ces cascades, de petites chambres taillées dans le roc, où le raja vient quelquefois prendre le frais. À l’estime, le terrein où nous étions campés est plus élevé que Radjeghir d’environ 1.200 pieds. La vue se répand sur un très beau pays, dont une partie est du Bondelkante, et l’autre de Baguelkante. Il renferme Panna, Rivan, Soaol, et plusieurs autres endroits considérables appartenant à divers rajas. Il est d’une grande étendue. Nous avons compté environ 70 cosses en le traversant, d’un gâte à l’autre, de l’ouest à l’est mais il s’étend beaucoup plus nord et sud.
Toutes ces montagnes et précipices dont j’ai parlé sont couverts d’arbres de diverses espèces qu’on ne trouve pas dans le bas pays, ce qui donne beaucoup de gomme odoriférante. Un botaniste trouveroit de quoi s’occuper par la diversité des plantes, dont ces endroits sont couverts.
5. — Séjour.
6. — Nous fumes camper à Panna, ville d’importance à Indoupot, où il y a beaucoup de marchands. Cet endroit est renommé par la mine de diamants qui commence à 1/2 cosse de la ville dans l’est, qui, depuis bien des années, fournit les diamants qu’on croit à la côte et dans le Bengale, venir de Golconde. Panna est au bas d’une petite montagne 
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7. — Séjour.
8. — Après avoir passé Djanouara [Jam-
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