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tenier (Bénédict), qui, en 1767, jeta à Londres les premières bases de son rite des Illuminés Théosophes qui brilla particulièrement à partir de 1783.

Ainsi l’Illuminisme crée plusieurs groupes qui sont reliés entre eux par un but commun et par des guides invisibles venus du même centre et qui se réuniront par la suite tous sur le plan physique.

C’est à Martines que revient l’œuvre la plus féconde dans cette action, car c’est à lui qu’ont été donnés par le ciel ces « pouvoirs actifs » que ses disciples rappelleront toujours avec admiration et respect.

Au point de vue administratif, le Martinésisme suivra exactement les grades de Swedenborg, ainsi que nous le constaterons dans la lettre de Martines du 16 juin 1760.

Le titre de Maître Grand Architecte résume en effet les trois grades de la troisième section.

Sous l’autorité d’un tribunal souverain se constitueront les loges et les groupes de province, dont on pourra suivre la naissance et l’évolution dans les lettres que nous avons publiées.


le willermosisme


Des disciples de Martines, deux méritent particulièrement de fixer notre attention par leurs œuvres de réalisation, ce sont : Willermoz de Lyon et Claude de Saint-Martin.

Occupons-nous d’abord du premier. Jean-Baptiste Willermoz, négociant lyonnais, était maçon quand