idée que le clergé et Dieu peuvent agir indépendamment l’un de l’autre et qu’on peut parfaitement admettre la bonté de Dieu et la rapacité matérielle du clergé qui agit soi-disant en son nom, sans les confondre un instant. Attaquer un inquisiteur, c’est attaquer, à leur avis, Dieu lui-même. Halte-là !
Les Martinistes veulent être des chrétiens libres de toute attache cléricale et les accusations de satanisme leur feront hausser les épaules, en appelant le pardon du Ciel sur ceux qui les calomnient injustement.
Raconterons-nous de nouveau, à ce propos, la gigantesque farce composée par Léo Taxil sur ce thème des « occultistes diabolisants » ?
Montrerons-nous sous son vrai jour cette funambulesque société secrète du Labarum dont nous possédons le nom exact de tous les dignitaires.
Dirons-nous comment le même Taxil doit être tout disposé à monter une nouvelle mystification basée sur la « maçonnerie des femmes » ?
À quoi bon ?
Ne vaut-il pas mieux se laisser insulter, calomnier, décrier de toute manière, sans répondre autrement que par le pardon et l’oubli ?
Chaque attaque nouvelle, étant injuste et vile, vaut au Martinisme un nouveau succès et ne reste jamais sans récompense. Voilà le vrai maniement des lois occultes et le véritable usage des facultés spirituelles de l’homme.
Lorsque nous accusons les écrivains cléricaux de se moquer joyeusement du public naïf qui avale leurs