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Page:Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie.djvu/62

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CHAPITRE IV

LA FRANC-MAÇONNERIE


martinisme et franc-maçonnerie


Les écrivains qui se sont occupés du Martinisme, et surtout les écrivains cléricaux, ont confondu, souvent avec une mauvaise foi voulue, le Martinisme et la Franc-Maçonnerie.

Le Martinisme, ne demandant à ses membres aucun serment d’obéissance passive et ne leur imposant aucun dogme, pas plus le dogme matérialiste que le dogme clérical, les laisse parfaitement libres de leurs actions ; mais il est absolument indépendant, en tant qu’ordre, de la Franc-Maçonnerie telle qu’elle est pratiquée généralement en France.

Comme tout ordre d’illuminés, le Martinisme ouvre certaines de ses réunions aux francs-maçons instruits, surtout aux membres du Rite Écossais, et seulement quand ils sont pourvus au moins du grade de 18e (Rose-Croix) ; mais ces relations se bornent à de simples démarches de politesse, et les Martinistes