Aussi le Grand-Orient est-il destiné à disparaître, quelle que soit sa prospérité apparente, s’il ne revient pas rapidement à une meilleure compréhension des intérêts réels de la nation.
Nous terminerons cet exposé en citant ces quelques mots d’Albert Pike :
« Le Grand-Orient de France a toujours été entre les mains des trois I, des Ignorants, des Imbéciles et des Intrigants[1] ».
En 1786, le Rite Templier avait fusionné avec le Grand-Orient.
Ce Rite Templier était alors composé de 25 grades ; il était réellement, en laissant de côté son but de vengeance politique, un rite de perfection où les maçons ordinaires étaient amenés à connaître certains enseignements concernant la tradition kabbalistique des Templiers.
Or, en 1761, c’est-à-dire avant la fusion avec le Grand-Orient, le Conseil des Empereurs d’Orient et d’Occident avait donné à un juif nommé Morin les pouvoirs nécessaires à l’effet d’établir le système templier en Amérique, où se rendait ce Morin.
Celui-ci, arrivé à destination, s’empressa de donner le 25e degré à plusieurs de ses coreligionnaires qui, de concert avec lui, initièrent à leur tour plusieurs chrétiens en 1797.
- ↑ Lettre d’Albert Pike au vicomte de la Jonquière.