Page:Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie.djvu/73

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Le grand chancelier protesta de la manière suivante, mais en vain :

Vous m’avez fait parvenir une ampliation du décret de l’assemblée générale des Ateliers symboliques en date du 31 octobre dernier (1885), prononçant la dissolution du Souverain Conseil des grands inspecteurs généraux du Rite Écossais ancien et accepté, qui, sous le titre de Grand Collège des Rites, constitue, au sein du Grand-Orient de France, le Suprême Conseil pour la France et les possessions françaises.

Cette décision, qui, sous prétexte de réorganisation, renverse tous les principes et toutes les traditions de la Franc-Maçonnerie universelle, est absolument illégale par l’incompétence de ceux qui l’ont rendue.

Ferdeuil.
Grand Chancelier
du Grand Conseil des Rites.

On fait tous les efforts possibles, au Grand-Orient pour cacher aux frères qui entrent dans l’Ordre la manière dont les membres de ce Rite sont jugés à l’étranger et on se garde bien de leur dire qu’ils ne seront reçus nulle part dès qu’ils sortiront de France — ou de quelques-unes de ses colonies. — Les grands mots de raison, superstition écrasée, principes de la liberté, etc., etc., remplacent les traditions de la maçonnerie universelle, et ces grands niais sont encore bien flattés quand un maçon de marque étranger vient en visiteur se rendre compte si la séparation de la France et du reste du monde est toujours durable. On reçoit avec de grands honneurs le visiteur, qui s’empressera, dans son pays, de mettre à la porte le vénérable de la loge, s’il ose se présenter, à son tour, à une tenue à l’étranger.