Page:Marx - Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure.djvu/177

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[Extraits de Clem Al. strom. VI 2 ; V 14 ; II 2 ; II 21. 22 ; IV 22 ; II 4. 23 ; I 15 ; IV 8 ; V 9]


D’après Clément d’Alexandrie, l’apôtre Paul visait Épicure quand il dit [nous donnons le passage — I 11, 50, 5 sq. — aussitôt en traduction] : « et encore : « Prenez garde » à ce qu’il n’y ait personne qui fasse de vous son butin par la philosophie et la doctrine vide et pompeuse qui s’inspirent de la tradition humaine, conformes aux éléments du monde et non au Christ. » Par ces paroles, il (l’apôtre Paul) n’injurie pas toutes les philosophies, mais la philosophie épicurienne, à laquelle il s’en est pris également dans les Actes des apôtres, celle qui supprime la Providence et divinise le plaisir, celle qui a autrefois rendu honneur aux éléments sans placer au-dessus d’eux la cause créatrice, sans avoir fait apparaître le créateur du monde. » D’accord : les philosophes ont été rejetés parce qu’ils ne déliraient pas à propos de Dieu. On comprend maintenant mieux le passage, et on sait que Paul a visé tous les philosophes.


[Extraits Sen. nat. quaest. VI 20, 5-7 ; de otio cap. 30 ; de vita beata 12, 4-5 ; 18, 1 ; de benef. IV 2, 1 ; de vita beata 11, 2 ; de benef. IV 13, 1-2 ; ep. 72, 9 ; 89, 11 ; ludus de morte VIII 1 ; ep. 68, 10 ; 24, 18. Stob. flor. XVII 22.23 ; XVI 29 ; XVII 33. 34 ; XLI de republica (non établi) CXVII de morte (non établi) ; XVII 29 ; XXIX 79 ; VI 57 ; VI de in temparantia (non établi) ; ecl. I, I 29 b (§ 66)]