Si, comme je l’ai montré, le parti parlementaire de l’ordre s’était condamné au repos en réclamant le repos à grands cris, s’il avait proclamé que le pouvoir politique de la bourgeoisie était incompatible avec la sécurité et l’existence de la bourgeoisie elle-même puisqu’il avait anéanti de ses propres mains, dans sa lutte contre les autres classes de la société, toutes les conditions de son propre régime, du régime parlementaire ; par contre, la masse extra parlementaire de la bourgeoisie, par sa servilité envers Bonaparte, par les injures dont elle couvrit le Parlement, par la brutalité, les mauvais traitements qu’elle exerça contre sa propre presse, excita Bonaparte à opprimer, à anéantir ceux qui chez elle écrivaient et parlaient, ses politiciens et ses littérateurs, sa tribune et sa presse. Elle voulait pouvoir se livrer avec confiance à ses petites affaires sous la protection d’un gouvernement fort et absolu. Elle déclara clairement qu’elle brûlait du désir de se débarrasser de son propre pouvoir politique pour se délivrer en même temps des soucis et des dangers du pouvoir.
Et cette bourgeoisie qui s’était indignée de voir mener une lutte purement littéraire et parlementaire en faveur de la suprématie de sa propre classe, qui avait trahi les chefs qui conduisaient la lutte, elle ose après coup, faire un crime au prolétariat de ne pas s’être soulevé en sa faveur, d’avoir reculé devant une sanglante bataille, de